Justice & Amour

30 Septembre
Ça fait maintenant trois mois que mon fils est mort et aucune trace de son assassin. J'espère que les enquêteurs trouveront d'ici tôt mais je n'ai plus vraiment d'espoir. On dit que l'espoir fait vivre, est-ce que cela veut dire que quand il n'y à plus d'espoir, il n'y à plus de vie parce que ces temps-ci, je me sens vide d'émotion, je ne ressens plus rien, comme si ... j'étais ... morte. J'aurais voulu mourir à sa place ce soir là. Il méritait de vivre tandisque moi je méritais de mourir il y a de cela trois ans, en même temps que Jake. D'ailleur, il me manque de plus en plus chaque jour, ça en devient pénible. Ma fille demande son père et plus tard qu'est-ce que je lui raconterai ? Pleure pas chéri, papa va rentrer. Oh non, je ne pourrai jamais lui dire ça alors que je sais très bien la vérité. Je ne me vois pas non plus lui raconter la façon dont il est mort. Ça fait plusieurs fois que je pense à donner Élizabeth en famille d'accueuil. Je ne suis presque plus capable de m'occuper d'elle. Je n'ai plus de force. Je me lève, elle pleure, je la console, on mangent et on se couchent. Notre vie n'est plus très passionnante. Nous ne faisons plus d'activité ensemble et je me sens trop sécuritaire envers elle, comme si je l'empêchais de respirer, de vivre. Je suis beaucoup plus nostalgique qu'avant, je pleure pour rien et je suis fatigué tellement vite. À tout les jours je regrette. Ma fille pleure tout le temps et je dois la bercer. J'ai une vie rempli de regret. * Ouin ( bruit de bébé qui pleure )*. Je me lève alors pour la sortir de son lit où elle passe la majorité de son temps et je l'emmène avec moi se bercer. Je sais que ça ne parrait pas mais .. je l'aime. Après tout, elle reste ma fille mais je ne peux m'empêcher de penser qu'elle serait plus heureuse avec deux parents compétent. Les seuls moments que nous partageons encore sont lorsque je la berce, que je la nourrit et que je la couche. Parfois, le soir, elle dort avec moi. Il lui arrive souvent de faire des cauchemards. Elle apprend à peine à parler et je redoute énormément le jour où elle dira : papa. J'ai hâte qu'elle puisse marcher. J'ai décidé qu'aujourd'hui, j'allais aller la promener dans sa pousette. En plus, il fait beau dehors et je ne peux m'empêcher de penser que c'est bientôt son anniversaire. Elle à beaucoup de copine qu'elle ce fait à la garderie et elle grandit à une vitesse folle. Bon, je sortis sa pousette et je l'embarqua dedans. Ça fait du bien de prendre l'air un peu en compagnie de sa fille. Ça fait maintenant une bonne demi heure qu'on se promène il serait donc temps de rentrer à la maison. Bon, comme d'habitude, la petite chiale. Elle n'arête pas depuis quelques temps. Je tourne la poignée et je me rend compte que la porte est dévérouillée. Peut-être que je n'ai pas fais attention en sortant et que j'ai simplement oublié de la vérouillée mais la lumière par exemple, je m'en rapellerais si j'aurais laissé la lumière ouverte. Je pénétre donc à l'intérieur avec Élizabeth dans les bras. Je rspire un bon coup et je sens mes jambes se ramollir, mes genoux deviennent mou et mes paupières se ferme. Je glisse lentement sur le sol avec gracieuseté. Que c'est-il passé ?

J'entre chez moi, je respire un bon coup, quelque chose m'envahï les narines, une bonne odeur, je ne saurais l'expliquer, ça sent la fraise, je sens mes jambes se ramollir, mes genoux deviennent mou et mes paupières se ferment. Je glisse lentement sur le sol avec gracieuseté. J'ouvre doucement les yeux et me relève avec difficulté me frottant les yeux. Que c'est-il passé ? Je ne trouve plus Élizabeth à mes cotés. C'est décidé ! Je prend mon cellullaire déterminée et j'appelle un agent de sécurité. Ma fille et moi sommes menacés. Quelqu'un nous veut du mal et je ne sais pas qui c'est. Et puis, il a enlevé ma fille. Je n'ai plus rien. Si cela se trouve, à cet instant, elle est morte. Je ne peux même pas y penser, pas mon bébé, pas une troisième personne. Et si j'étais la prochaine ? Quelqu'un en veut à ma famille. En fait, quelqu'un m'en veut. Ça doit être quelqu'un contre qui je me suis battu en justice et il s'est promis de me le faire payer en s'en prenant à toute ma famille, mon mari, mon fils, ma fille et moi la dernière. Il veut me faire du mal et me tuer après. J'ai hâte de me retrouver face à face avec lui comment il va le regretter tout ce qu'il m'a fait subir. Il ne sait même pas à qu'elle point je suis dangereuse quand je suis en colère et je n'hésiterai pas une seule seconde à le tuer. Je vais le retrouver. je n'ai qu'à enguagés des enquêteurs. D'autres que ceux qui travail sur la mort de mon fils. Je vais même aller les chercher dans une autre ville. Je suis prête à tout pour retrouver Élizabeth en vie et le faire payer à cet espèce de salopard. Il ne sait pas à qui il s'en prend, Oh non ! Je n'ai pas dit mon dernier mot. Encore mieux, je vais m'arranger pour qu'il finisse ses jours dans une vieille prison. Je suis une avocate très convaincante et déterminée. J'obtiens souvent ce que je veux et ce que je veux à tout pris à cet instant c'est de retrouver ma fille et de lui faire payer à celui qui la enlever. Les enquêteurs me file donc l'adresse où je peux le retrouver. J'ai un gros dilemme. Est-ce que j'y vais ou non ? Et après tout, est-ce que je suis assez forte pour l'affronter à moi seule. Je ne crois pas, je vais m'équiper avant. Je descend dans le garage de mon mari, la dedans il y à tou ce don j'ai besoin, tout pour l'achever. Mon mari était un grand chasseur. Ça y est. J'y vais, je dois l'affronter. Je marche rapidement dans la rue et il fait noir. Je ne vois pas grand chose. Heureusement qu'il y a les lampadaires qui m'éclairent un peu. Voilà, c'est le moment déssisif, Je me retrouve juste devant la porte de l'adresse que les enquêteurs m'ont donnée. Je ne toque pas, j'ouvre la porte en enfonçant un coup de pied dedans et je vois une vieille femme avec une petite fille dans ses bras. Elle à les cheveux blancs et elle à l'air très vieille. Je ne vois pas bien son visage. On dirait bien que cette femme porte ma fille. Je sors alors mon arme mais la vieille hurle NOOOONN ! en s'approchant de moi et me tendant ma fille. Lorsque j'apperçois enfin son visage, je comprend que cette vieille femme n'est nul autre que ma mère.

- MAMAN ?
Mes yeux restaient grands ouverts. Je ne comprenais pas pourquoi ma mère était à cette adresse et pourquoi elle tenait ma fille dans ses bras. Elle m'expliqua donc qu'elle était passé chez moi et qu'elle avait essayé d'empêcher l'agresseur de partir avec Éli. Est-ce que je devrais la croire ? Ma mère qui n'a jamais voulu une seule fois dans sa vie entrer en contact avec sa famille chérie. Quand elle parle de moi à quelqu'un, elle me décrit comme la petite fille parfaite mais lorsqu'elle est seule avec moi, c'est autre chose. Ça ne serait pas surprenant que la personne qui m'en veuille à ce point et qui assassine toute ma famille sois ma mère. Bref, je ne m'attarda pas sur elle et je partis avec Élizabeth dans me sbras, Elle me cria avant que je parte et elle glissa un papier dans ma poche arrière. C'était une adresse. Elle avait écrit sur le papier
Code:
C'est l'adresse du jeune homme qui a enlevé ta fille. Je l'ai suivie jusqu'à chez lui et j'ai pu récupérer Éli.

Je remercia ma mère d'un hochement de tête et d'un petit sourire mais il était mieux que j'aille l'affronter seule et que je laisse Éli chez ma mère.
- Tiens maman, je te la laisse, je dois l'affronter seule.
- Merci ma chérie, ne t'en fait pas, elle est en sécurité avec moi ici.
C'était l'instant de voir si je pouvais à nouveau faire confiance à cette vieille dame qu'était ma mère. Même si je parle en mal d'elle, je l'aime toujours. L'amour d'une fille pour sa mère et vice versa est inconditionnelle. Et puis c'est temps-ci, j'ai vraiment besoin de quelqu'un et pourquoi pas elle ? Bon, je laissa ma fille là et je partis. Je soupira un bon coup pas sûr de mon choix et j'avança. Il faisait de plus en plus noir puisque plusieurs lampadaires s'éteindaient au fur et à mesure que j'avançais. J'étais là, dans la rue et il était là, en face de chez lui essayant tant bien que mal de m'échapper. Je lui bloqua le chemin et pointa mon arme sur lui.
-Maintenant, tu peux dire adieu mon homme !
J'enclancha l'arme mais quelqu,un venu me bloquer le chemin comme pour m'empêcher de lui tirer dessus. En fait, ce quelqu'un je l'hallucinait plus qu'autre chose puisque c'était mon mari. Mon imagination me jouait souvent des tours. Il me disa :
- Chérie, réfléchis à ce que tu fais.
Et je répondis à voix haute dans le vide.
- Je ne peux pas le laisser, sinon tout ces meurtres, ça ne voudra rien dire. Il faut qu'il paye.
- S'il te plait, ne fait pas de connerie. Tu sais très bien quoi faire.
Et puis, il disparu subitement. Que devais-je faire maintenant, mon mari venait de toute me déboussoler.

Revoir mon mari m'a fait un bien fou. Et puis, il m'a tout déboussolé. Dans ma tête, mon choix était clairement fait. J'appuyais sur la gachette et je le tuais sans même regretter mais si Jake me disait le contraire, peut-être devrais-je l'écouter. Bref, j'étais devant lui, je tremblais de colère et mes yeux étaient à mourir de peur. Je faisais très peur dans cette position et c'était le but. Tant mieux si je l'effrayais. Pourtant, je ne devrais pas hésité et en finir avec lui comme il à fait avec mon mari, mon fils et qu'il a manqué faire avec ma fille. Et puis, peut-être que j'aurai plus de regret en le laissant en vie aller faire du mal à d'autre gens. Tout ce mélangeait dans ma tête.Pourquoi c'était devenue si compliqué, pourquoi avait-il fait son apparition à ce moment où j'avais le moins besoin de lui ? Je m'approcha de plus en plus de celui dont je voulais faire ma victime toujours en tremblant de plus belle. Mais que me prenait-il ? Je l'avais devant moi. Toutes les promesses que je m'étais faite si je le rencontrais. J'avança encore vers lui jusqu'à ce que mon arme touche sa tête. Je le regarda avec rage et dis d'une voix vraiment démoniaque et colérique.
- Je vais te faire exploser la cervelle.
L'homme ne bougeait pas et il ne tremblait même pas. Il ne semblait pas nerveux. Bref, moi je l'étais beaucoup plus que lui. Pourquoi mes gestes n'étaient pas capable de faire comme mes paroles ? Je pris mon doigt et appuya sur la gachette mais aucune balle n'en sortit. Je tourna larme contre moi pour voir s'il était chargé et je me rendu compte que si. Lorsque je l'avais directement vers le ventre, la balle sortit. Je revus donc mon mari crier
- NOOOONN !
Il y avait tellement de désespoir dans sa voix. Je lui chuchota faiblement
- Tu ne veux pas que je vienne te trouver ?
- Pas tout de suite, ce n'était pas prévu. Quand je voulais t'avoir avec moi, j'étais supposé venir te chercher.
Comme la première fois, je glissa doucement au sol. Je ne pouvais pas décrire comment je me sentais à cet instant. J'étais bien, comme si je volais. Je ne bougeais plus du sol, comme mon fils et mon mari. Peut-être que j'allais aller les rejoindres. Je vus une foulle de gens arriver affolés, tous se dirigeants vers moi en criant
- MENTENDEZ-VOUS ?
Mais sincèrement, est-ce que j'avais l'air de les entendres ? En fait, oui je les entendais mais je n'avais simplement pas le goût de répondre. Un d'entre eux me souleva et me transporta jusqu'à sa voiture. Celui que j'avais essayé de tuer c'était enfui à toute jambes. Il devait avoir peur. Même sans vraiment le vouloir, il avait réussi à me tuer. Je ne me rappellais pas de lui et je ne savais donc encore moins pourquoi il avait tuer toute mon entourage. Bref, je n'entendis plus tout ses cris et je m'endormis. Quelques heures plus tard surement, je me réveilla dans une chambre entourée de quattre murs blancs. J'étais dans un hopital et je ne me souvenais plus de grand chose. Le jeune homme qui m'avait amené dans sa voiture était toujours là, il dormait sur une chaise. En vérité, je lui en voulais un peu de m'avoir sauvé. Pourquoi ne pas m'avoir laissé au millieu de la rue ? Bref, une infirmière entra et me regarda avec un regard criant. Elle me dit donc
- Nous sommes désolés madame, nous n'avons rien pu faire pour le sauver.
Je la regarda d'un regard interrogateur. de qui parlait-elle ?
- Qui ?
- Vous êtes une rigolote.
- Non qui ?
- Votre enfant.

-Votre enfant
-Non mais vous rigolez ?
- Non.
L'infirmière sortit. Elle venait de boulverser ma vie. Un autre enfant de mort. Tout le monde mourait. J'avais les larmes au yeux. De toute façon, je n'étais pas prête à élever un autre enfant seule. Et puis, Élizabeth était bien chez ma mère. Malgré qu'un enfant de mon mari, un dernier souvenir de lui aurait été parfait. Je laissa sans le vouloir une larme couller sur ma joue et je sentis un pouce l'effacer et ce n'était pas le mien. Le jeune homme venait donc de e réveiller. Il dit :
- Je suis désolé
Apparemment, il avait entendu la nouvelle. Bientôt, tout le monde allait savoir que j'avais tué mon propre enfant. Je m'en voulais terriblement à cet instant. Quand est-ce que j'allais pouvoir être heureuse et que tout ces malheurs allait arêter de s'abattre sur moi ?
- Tout va bien aller, tu va réussir à surmonter
- On ne se connait même pas, au faite qui tu es ?
- En fait, on se connait plus que tu ne le pense et je ne crois pas que tu m'apprécie vraiment
- Et pourquoi ça ? Pourquoi dite vous ça ?
- Je ne sais pas, à toi de découvrir.
Et il se leva de la chaise et quitta la pièce. Je ne put m'empêcher de sourire. Qui était cet homme ? Où est-ce que je l'avais déjà vue ? Si ça se trouve, il éait un ami proche qui voulait me blaguer ou encore un ex qui l'avait mal digéré mais pourquoi disait-il que je ne l'appréciais pas beaucoup. Bref, je ne me rappelais pas trop e lui et en plus, il ne m'a jamais dit son nom. Il pénétra à l'intérieur de la chambre comme un voleur en compagnie d'un muffin au chocolat et un petit bloc de lait.
- Tiens c'est pour toi, je sais que tu apprécie.
Ce garçon c'était renseigné sur ma vie en plus
- C'est quoi ton nom
- Ryan
Cela me donna un énorme coup au ventre. Ryan ? Comme mon fils.
- Joli prénom
Je baissa la tête et les yeux avec et dégusta le muffin.
- Et puis, on se connait d'oû ?
- Réfléchis, tu m'a pas déjà oublié ?
- Ryan ? C'est quoi ton nom de famille dit peut-être je vais me rappeler.
- Johnstone
Ce jeune homme arrivait à me faire sourire même si j'avais aucune foutu idée de qui il était.
- Et puis, comment vont les deux adorables, Ryan & Elizabeth
- Elizabeth est chez ma mère et Ryan est à quelque part avec son père.
- Où est son père
-Mort.
J'avais dit ce mot avec tellement de facilité que sa me mina le moral. Je n'avais aucune expression dans les yeux.
- Je suis désolé
- Tu pouvais pas savoir
- Ouais
Ryan baissa les yeux super mal à l'aise.
- Alors tu va me dire qui t'es bon sang.
Pour la première fois depuis longtemps je me mise à rire
- Ton frère.
Mon rire se stoppa net à ce petit bout de phrase. Comment j'avais fais pour l'oublier ?

Cet homme venait de m'avouer qu'il était mon frère. Mais comment j'avais fais pour l'oublier aussi vite ? Il vût surement mon visage paniquée puisqu'il me dit
- Ne t'inquiète pas. En tombant par terre, tu as reçu un énorme coup à la tête tu as donc du perdre la mémoire.
- Je veux voir un docteur mécriais-je toujours aussi paniquée.
Mon frère essaya de me calmer du mieux qu'il pouvait mais c'était sans grand succès. Il me prit dans ses bras mais moi je me débattais aussi bien que je pouvais avec mes jambes et mes bras. Je ne voulais pas qu'il me serre contre moi et qu'il me dise que tout allait bien alors que tout allait mal. Mon fils était mort. Ma fille c'était fait kidnapper, j'avais perdu la mémoire et un autre enfant en me tirant dessus dans le ventre. Je n'en pouvais plus de cette situation. Je devais être heureuse. Je ne méritais pas tout ce qui m'arrivais mais étais-je égoïste de penser cela ? Bref, depuis quelques temps, la vie s'acharnait sur moi comme un animal sur sa proie. J'étais la proie de la vie. Elle m'avait choisis moi, j'avais surement quelque chose d'attirant. Peut-être pas physiquement mais quelque chose faisait que j'étai spécial de peut importe la manière. Bref, je sortis de ma transe et regarda mon frère dans les yeux et tout ce que je pus sortir fût :
- J'ai peur, terriblement peur.
- Ne t'en fait pas, tout va bien aller
- Non ! lui répondis-je d'un ton sec et énervé. Il avait l'air un peu surpris puisqu'il venait de faire un pas par derrière. Je le regarda avec un regard appeurer. Il me prit une seconde fois dans sa bras avec la peur de se faire rejter. Je le sentais mais au contraire, je l'enlaça tendrement et amicalement. Je me retrouva à sourire à un mur. Je ferma doucement les yeux et me laissa bercer dans les bras de celui-ci. On aurait dit une fillette avec son père. Mon père est mort quand j'avais 12 ans donc je n'ai plus trop de souvenirs de lui mais il me manque. Il était très proche de Jake. Et oui, il l'a connu. Je connais Jake depuis la petite école mais nous ne sommes pas ensemble depuis tout ce temps, enfin, nous ne sommes plus ensemble puisqu'il est mort. Bref, j'ouvris les yeux dans un sursaut car j'entendis un bruit de porte. J'apperçus ma mère et Éli. Je sauta de mon lit en ouvrant les bras et cria :

- ÉLIIIII

Ma puce courra jusqu'à moi très lentement. Elle était de plus en plus belle de jour en jour et je l'aimais de plus en plus. Je m'étais attachée à ce petit être tout fragile. Je ne pouvais en aucun cas la laisser seule. Ma mère s'avança près de moi et elle me serra dans ses bras. Je fus tellement émus par ce geste venant de ma mère. Je grimpa Éli sur le lit et je défis ses petites bottes. Elle avait tellement de petit pied. Ma mère me regarda en souriant. Comment je me rappelais de ma fille et ma mère et non de mon frère ? Je regarda ma mère et dit :

- Je sais pas comment j'ai fait pour oublier Ryan

- Hum, qui est ce Ryan, il est charmant!

- Maman, t'es tombé sur la tête ou quoi, c'est ton fils.

- Non chérie, tu te trompe. Cet homme n'est pas mon fils.

Je me tourna vers Ryan et je le regarda en disant

- Alors tu es qui bordel de merde et saisse de me mentir immédiatement.

Il me prit par le bras et pointa l'arme que j'avais utilisé sur ma tête. Il avait du la prendre en m'emenant à l'hopital sans que je m'en rende compte. Ma mère commença à pleurer affolée et moi j'étais encore plus calme que d'habitude. Je tremblais un peu mais je me maitraisais.

- J'ai tué ton mari alors je n'hésiterai pas à faire la même chose avec toi.

- Alors s'est toi qui l'a poussé en bas des escaliers ce soir là.

Je commença à devenir comme ma mère affolée. Il avait déjà tué mon mari alors il allait très bien être capable de me tuer aussi.

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